Des balades pour tous, à pied ou à vélo !

L'abbaye Clarté Dieu fut fondée non loin de Muret en 1150, dans un vallon ombragé au bord du ruisseau de la Grange qui traverse Eaunes, à quelques pas de la forêt du même nom. Le bâtiment conventuel abrite une médiathèque suite à une restauration magnifique du bâtiment.

Fondée en 1150 par un groupe de moines cisterciens venus de Berdoues, elle connut une forte expansion qui dura près de trois siècles. Les Cisterciens étaient maîtres dans l’art de cultiver la terre. Ils furent les premiers à généraliser les charrues tractées par des animaux et étudièrent la fertilisation des sols avec des engrais naturels.

À son apogée l’abbaye cistercienne, dite de la Clarté Dieu, était à la tête de près de 4 000 hectares, soit environ 3 fois la superficie actuelle de la commune, et de nombreux biens tels que moulins, fours à pain, assortis de droits féodaux y afférents.

La décision papale de 1503 de transformer les églises abbatiales en églises paroissiales et celle du Roi de France de désigner désormais les abbés, dits commendataires, marquèrent le déclin de la Clarté de Dieu ; tant en ce qui concerne l’atteinte à l’intégrité de l’architecture, qu’en ce qui concerne le bon fonctionnement financier de la communauté.

Devenue à la révolution bien privé, après avoir été vendue aux enchères, la propriété des moines redevint propriété du clergé à la suite d’un héritage.

Puis en 1989, l’Abbaye fut rachetée par la municipalité qui a aménagé le parc et l’a ouvert au public. Elle est depuis réhabilitée et accueille la Médiathèque municipale « Marie de France ».

Depuis l’acquisition du couvent par la Mairie, des travaux importants de réhabilitation ont été successivement effectués (consolidation des contreforts, restauration des façades, travaux intérieurs, aménagement de la médiathèque).

La chapelle de Saint-Amans surplombe le secteur muretain d'Estantens et domine la
vallée de la Garonne. Une vue imprenable sur les Pyrénées finit d'agrémenter la beauté du paysage.

La petite chapelle de Saint-Amans [XIIème siècle) a failli disparaître du paysage à plusieurs reprises.
En 1814, Le Conseil d'Etat, sur pétition du maire de Muret, ordonna sa démolition car jugée trop onéreuse. Mais les muretains révoltés s'opposèrent à cette décision et délogèrent les démolisseurs. En août 1944, la petite chapelle subit un autre coup du sort : l'explosion de la poudrerie du Fauga (située en contrebas) qui lui causera d'importants dégâts. Le toit fut touché, ce qui entraîna la dégradation du bâtiment. Elle se trouva de nouveau abandonnée.
La chapelle a été restaurée en 2000.
L'architecte en, charge du projet, Nathalie Prat a débuté les travaux.
Les maçonneries ont été renforcées, le mur est a été démoli puis rebâti, certains éléments ayant disparu ont été reconstruits comme: le toit, la chapelle latérale, la sacristie, les vitraux, le sol, les fleurons du "clocher mur".
Une souscription publique a été demandée afin de doter la chapelle d'un autel, de remonter les cloches et de restaurer les fresques restantes.
La chapelle Saint-Amans retrouve alors son charme originel et impose à nouveau sa présence.

Chapelle de style roman, Saint-Amans se caractérise par son architecture massive et
austère (très peu de vitraux). Elle est orientée liturgiquement de l'est à l'ouest.
La chapelle possède un clocher-mur en arcade de type toulousain qui est surmonté d'un fronton triangulaire. Aussi le mur nord est composé de files alternées de briques roses et de pierres jaunes, matériaux typiques de la région. Saint-Amans a une particularité qui ta différencie des autres : sa porte se situe sur le côté sud et non sous le clocher.

Lieu de détente où l'on trouve des activités ludiques ,agréables et colorées.

Aire de jeux équipée de différents jets d’eau, d'une tyrolienne, un tourniquet, des bancs et des tables de pique-nique.